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Frédéric Prigent
24 juillet 2019

Désastre au Venezuela

Le suspens n'était pas de mise au Venezuela. Nicolas Maduro a été réélu à la présidence du Venezuela, a annoncé dimanche soir la commission électorale. La majeure partie de l'opposition avait appelé au boycott de l'élection, la décrivant comme le « couronnement » d'un dictateur, alors que les deux principaux rivaux de Nicolas Maduro avaient été déclarés inéligibles. Nicolas Maduro a obtenu 5,8 millions de voix, devançant Henri Falcon, crédité de 1,8 million de voix, a annoncé la commission électorale. Le taux de participation est de 46,1 %, a-t-elle précisé. Une source au sein de la commission électorale a déclaré à Reuters que 32,3 % des électeurs avaient voté à 18h (minuit heure française) alors que la plupart des bureaux de vote fermaient. Nicolas Maduro, 55 ans, qui se présente commele « fils " du charismatique Hugo Chavez décédé en 2013, assure faire face à un complot « impérialiste " dont l'enjeu serait les ressources pétrolières vénézuéliennes. Ses détracteurs, qui se disent victimes d'une campagne de répression politique, le tiennent pour seul responsable de la ruine économique d'un pays autrefois florissant. Au sixième jour de la panne d’électricité géante qui prive le Venezuela de ses services de base, Juan Guaido s’est adressé à la foule de Caracas, mardi 12 mars. L’opposant de Nicolas Maduro, qui est reconnu président par plusieurs pays dont les États-Unis, a promis de "sortir le Venezuela de la pénombre, très vite". Tandis que les communications revenaient dans la métropole, le gouvernement a affirmé que le courant était rétabli dans la plupart des États, à l'exception du grand ouest et de certains États du centre. Mais les communications restaient difficiles depuis Caracas avec les autres villes du pays. Mardi soir, le président Nicolas Maduro a de son côté proclamé la "victoire" dans la "guerre électrique" lancée selon lui par le Pentagone, depuis "Houston et Chicago". Il a annoncé la création d'une "commission d'enquête présidentielle" pour laquelle il sollicitera "l'aide de l'ONU, de la Chine, de la Russie, de l'Iran, de Cuba, pays qui ont une grande expérience des cyber-attaques", a-t-il souligné. ]. Cependant il souhaite en redéfinir les termes : « Historiquement, il y a un partage des tâches entre les princes et les ulémas. Le 4 novembre 2017, une commission « anticorruption » est créée par décret royal, avec Mohammed ben Salmane à sa tête. ]. Au total, ce sont plus de 300 personnes qui y sont logées. Les critiques vis-à-vis de la coalition sous la direction du prince héritier se sont accrues à mesure que la presse internationale dévoilait l'ampleur des souffrances des populations civiles. ]. Hariri a été détenu en Arabie saoudite par le régime saoudien. Le président libanais, Michel Aoun, déclare : « Rien ne justifie que Hariri ne revienne pas après 12 jours. ]. Riyad rejette ses accusations. Le 20 octobre 2018, l’Arabie saoudite a fini par reconnaître le meurtre de Khashoggi à l’intérieur du consulat. ]. Selon John Sawers, un ancien chef du MI6, service secret britannique, les preuves attestent l’implication de Mohammed ben Salmane dans l’assassinat de Khashoggi. Le 15 novembre, le parquet saoudien absout le prince héritier dans l’assassinat de Khashoggi. Le porte-parole du procureur général Shaalan al-Shaalan a déclaré que le prince héritier n’avait aucune connaissance du dossier en rajoutant que la victime avait été droguée et démembrée à l’intérieur du consulat. ↑ « Mohammad Ben Salmane.

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