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Frédéric Prigent
13 novembre 2017

Premier collloque consulting en Allemagne

Il y a deux semaines, un congrès à Bonn en Allemagne a rappelé une chose qui est bien souvent oubliée dans mon domaine : le coeur de métier du consultant. Celui-ci consiste en effet essentiellement à gérer des relations interpersonnelles. Ce qui peut paraître simple, mais l'est en fait rarement, car cela ne consiste certainement pas à s'appuyer sur des techniques de communication. Pour conduire à bien sa mission, communiquer efficacement et conclure sur l'amélioration des compétences relationnelles de chacun, le consultant doit surtout bien se connaître lui-même, mais également avoir conscience de la perception que les autres peuvent avoir de lui (avant d‘aider les autres à prendre conscience de leur image). Et par-dessus tout, il est primordial qu'il permette aux autres de comprendre son cadre de référence. Le concept de cadre de référence se définit au travers des continuités des représentations et des comportements. Celles-ci construisent la logique dominante. Celle-ci se définit comme l'ensemble des éléments identifiables, de nature durable, qui ont un effet sur les faveurs cognitives et les agissements des individus. Sa reconnaissance offre une excellente compréhension des canons d'action et de communication d'un individu mais aussi des points sur lesquels évoluer. Le fait d'initier en premier lieu cette démarche pour soi permet non seulement au consultant d'évoluer, mais également de mieux en contrôler les ressorts quand il l'administre ensuite aux autres. Le consultant qui n’a pas fait cette démarche personnelle est aisément porté à dicter le cadre de référence qui lui est propre, plutôt que d'être à l'écoute de celui des clients. Et inutile de dire qu'une compréhension imparfaite du cadre de référence des locuteurs conduit le plus souvent à l’échec d‘une médiation. Une réponse donnée en dehors du cadre de référence du client risque en effet d’être mal comprise. Identifier la logique dominante est ainsi l’une des clefs pour communiquer avec une équipe. Il est bien sûr impossible de forcer quelqu'un à bouleverser son cadre de référence. Cependant, la prise de conscience est en soi un germe d’ouverture. Il devient alors possible de se dégager de soi et de ne pas censurer méthodiquement les torts et les non-dits. Dès cet instant, le consultant peut davantage communiquer et se consacrer pleinement à l’harmonisation des équipes, car il lui devient possible d'approcher l'entreprise sous différentes perspectives, comprendre ses différents acteurs et la culture de l'entreprise. La réflexion développée lors de ce congrès s'accorde complètement à ma façon de travailler. En savoir plus en suivant le lien sur le site du spécialiste renommé de l'organisation de séminaire en Allemagne.

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Frédéric Prigent
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